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Alain le Bussy, qui a quitté ce monde (pour un monde meilleur? souhaitons-le) vendredi dernier, était un auteur important, tant pas la quantité que par l'humour de ses oeuvres. Mais je dois dire avec honte que j'en ai lu très peu, ses romans du Fleuve Noir Anticipation étant parus à un moement où je ne lisais pas cette collection, et je n'ai jamais eu le temps de rattraper mon retard. Et puis Alain était, d'abord, un merveilleux ami, un boute-en-train formidable, un excellent compagnon de festival ou de convention. Aussi garderai-je le souvenir de nombreuses rencontres, de plaisanteries, de  trouvailles diverses.  Nous avons partagé plusieurs  fois une chambre d'hôtel lors d'une convention, que ce soit à Montréal en 2007, à Copenhague la même année, à Montréal en 2009 et j'en oublie peut-être. Les discussions avec lui étaient toujours passionnantes, amusantes et sérieuses en même temps. Il avait organisé deux Conventions françaises à Esneux-Tillf, et préparait la troisième qui, je l'espère, lui servira d'hommage. Il représentait la France dans la plupart des Eurocon, m'avait cédé cet honneur à Copenhague tout en assurant la partie travail. Que dire de plus? S'il y a un autre monde, au ciel ou sur Trafalmadore, j'espère le retrouver.